Faut-il faire un choix entre technologie et écologie ? Et si des start-up pouvaient répondre aux questions environnementales ?
Faut-il faire un choix entre technologie et écologie ? Et si des start-up pouvaient répondre aux questions environnementales ?

Les questions environnementales sont au cœur de nos préoccupations. Depuis le début de l’été, les températures relevées sont bien supérieures aux normales de saison dans le monde entier.

Des hectares entiers brulent un peu partout, la sècheresse n’a jamais été aussi sévère, le jour de dépassement (cette année, le 28 juillet) ne cesse de régresser… Faut-il faire un choix entre technologie et écologie ? Et si des start-up pouvaient répondre aux questions environnementales ?

Un constat alarmant

Depuis des décennies, l‘Organisation météorologique mondiale calcule la température moyenne globale de la terre. Force est de constater que celle-ci n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies.

Les constats de l’OMM sont pour le moins inquiétants :

  • Les sept dernières années (2014-2021) ont été les plus chaudes jamais enregistrées
  • La température moyenne à la surface du globe a dépassé de 1,11 °C celle de l’époque préindustrielle (période 1850-1900).
  • 4 indicateurs clés du changement climatique – la concentration des gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, le réchauffement et l’acidification des océans – ont établi de nouveaux records en 2021.
  • Les conditions météorologiques extrêmes, ont causé un préjudice économique de plusieurs centaines de milliards de dollars et le bilan humain est très lourd.

Le GIEC estime que l’augmentation moyenne de la température à l’horizon 2100, par rapport à la période 1986-2005, variera de 0,3 à 1,7 °C. Cela pour les scénarios les plus ambitieux en matière de réduction des émissions. Car cela pourrait être de 2,6 à 4,8 °C pour les scénarios les moins ambitieux.

Une énergie moins carbonée

Afin de modéliser le climat futur, le GIEC a défini sous l’acronyme de RCP (pour Representative Concentration Pathways) différents scénarios d’évolution de la concentration des gaz à effet de serre qui tiennent compte des évolutions socio-économiques possibles. 

Ainsi :

  • RCP 8.5 fait l’hypothèse d’une forte augmentation
  • RCP 4.5 fait l’hypothèse d’une augmentation et d’une stabilisation progressive
  • RCP 2.6 fait l’hypothèse d’une augmentation, suivie d’une diminution d’ici la fin de ce siècle. 

Bien que le scénario RCP 8.5 soit le plus pessimiste de tous les scénarios utilisés par les scientifiques, c’est celui qui se rapproche le plus des valeurs d’émissions actuelles des gaz à effet de serre.

Le scénario RCP 2.6 est le seul susceptible de maintenir le réchauffement mondial sous la barre des 2 °C. Il implique, à relativement court terme, des réductions substantielles des émissions anthropiques de gaz à effet de serre :

  • d’ici 2030 : émissions inférieures d’environ 20 % à celles de 2010
  • d’ici 2075 : aucune émissions nettes

Si nous voulons limiter le réchauffement mondial autour de 1,5 °C, il nous faudra fournir des efforts beaucoup plus conséquents :

  • d’ici 2030 : émissions inférieures d’environ 45 % à celles de 2010
  • d’ici 2050 : aucune émissions nettes

Afin de limiter la hausse mondiale des températures, les experts du GIEC suggèrent de remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) par des sources d’énergie bas-carbone ou neutres (hydroélectricité, photovoltaïque, éolien…).

Face à ce constat, le GIEC considère également nécessaire de mettre en place des techniques d’élimination du dioxyde de carbone (plantations d’arbres, extraction du CO2 de l’atmosphère…).

Dans le même temps, les experts du GIEC évoquent le problème des émissions de méthane à la fois par le biais de la production d’énergies fossiles mais aussi des élevages d’animaux.

5 réponses aux questions environnementales proposées par des start-up

De jeunes pousses proposent des réponses et des solutions aux questions environnementales. Mobilités propres, gestion des déchets, économie circulaire… Il semble possible d’allier technologie et écologie. Le business for good n’est pas qu’illusoire et des start-up ont déjà développé des technologies innovantes. Voici quelques exemples prometteurs pour un avenir durable :

Qarnot Computing

Créée en 2010, la start-up développe une gamme de dispositifs de chauffages (radiateurs, étagères et chaudières). Ils exploitent la chaleur générée par les ordinateurs et datacenters pour chauffer les logements et les bâtiments professionnels.

Gouach

Cette start-up a construit la première batterie électrique pour vélo et trottinettes, entièrement réparable en moins de 10 minutes. Gouach souhaite réduire le volume des déchets électroniques et abaisser drastiquement le bilan carbone des batteries. Cela est possible grâce à une conception sans soudure. Ce qui permet de remplacer les piles facilement et donner une seconde vie à celles qui sont trop usagées.

Global Bioenergies

Cette start-up transforme le sucre en essence. Son biocarburant se mélange sans limite, jusqu’à se substituer aux carburants traditionnels. De la plante au réservoir, la production de CO2 est divisée par trois. Ce carburant est pour le moment 30% plus cher pour l’instant que le fuel traditionnel mais intéresse les compagnies aériennes.

Naskéo

Cette start-up transforme le fumier en énergie. Grâce à leur méthanisation qui, en milieu clos, produit de l’énergie, un quart des besoins de la France en gaz peut être assuré par les 155 millions de tonnes de fumier issues de notre élevage chaque année. Pionnier de cette technologie, Naskeo a déjà équipé 200 fermes. « Avec la revente à EDF, une exploitation de 150 vaches peut en tirer 50.000 euros par an, en dégageant 440 tonnes de CO2 en moins», résume son DG, Sylvain Frédéric.

SunPartner Technologies
Cette start-up est l’une des entreprises les plus prometteuses des « cleantechs » françaises. Elle a conçu un film composé de cellules photovoltaïques et de lentilles optiques. Posé sur un téléphone, il augmente son autonomie de 20%. En trois minutes d’exposition, vous récupérez une minute de charge.
Autre application possible : utiliser cette technologie sur les vitres des bâtiments. Si le soleil brille, le film s’obscurcit, réduisant la chaleur et permettant jusqu’à un tiers d’économie sur la climatisation. Le film magique peut aussi être installé sur des hublots d’avion. Il remplace ainsi les volets et fait donc gagner un poids précieux pour économiser du kérosène.


Vous souhaitez en connaitre davantage et trouver la start-up qui propose la solution que vous recherchez ? Grâce à notre plateforme, identifiez les start-up concurrentes à celles évoquées ci-dessous, à travers le monde. Construisez ainsi votre écosystème de start-up. Et contactez nos experts pour avoir une démo.

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